Quand un projet artistique n’est pas retenu pour la programmation officielle de Marseille Provence 2013, il se retrouve dans un circuit parallèle dénommé « Off » ou « Out ».
Plus ouverte ces deux lobbys d’artistes peuvent se vanter de proposer un contenu 100% marseillais et avec une vision plus pérenne des choses, dans le sens ou leur objectif n’est pas de voir mourir leur projet au 31 décembre 2013. Si le « Off » est plus orienté vers la programmation et l’organisation, le « Out » est l’endroit où l’on débat des solutions à apporter au monde culturel provençal, à peine consulté par les organisateurs officiels.
Si ces deux protagonistes semblent former une contre-manifestation solide, certains artistes reprochent le manque de réalisme et d’investissement au mouvement naissant, un troisième acteur parallèle entre en scène il s’agit du mouvement « Alter Off ».
Si les projets des courants alternatifs semblent fleurir beaucoup d’artistes se mobilisent pour mettre en évidence les limites de ces projets. Tous sont rassemblé sous la bannière « Marseille Provence 2013 Alter-off » présidé par Louis Alesandrini, artiste plasticien marseillais, et se mobilisent ensemble pour se faire entendre.
Malgré leurs défauts, les contre-manifestations ont le mérite d’exister, ce qui est une première dans l’histoire des capitales européennes de la culture, toutes ont besoins de financements pour donner vie à leurs projets et permettre à la contre-manifestation de briller plus encore que la programmation officielle.